Vous rêvez d’un jardin « bio » plein de vie et cultivé sans trop d’efforts ? Rien de plus facile : il suffit d’un peu de bon sens et de mettre en œuvre quelques principes simples. Voici quelques astuces de jardinage à adopter sans tarder
Découvrez nos conseils de jardinage pour cultiver un jardin bio et naturel. En adoptant un jardin au naturel, vous protégez aussi l’environnement et la biodiversité.
Protéger la biodiversité : privilégier les plantes bio
Cultiver ses plantes selon des principes respectueux de l’environnement, c’est bien. Allez plus loin en adoptant des plantes labellisées « bio ». On en trouve désormais dans tous les points de vente dédiés au jardin. Ces plantes, cultivées avec du terreau biologique et des engrais organiques, sont mieux endurcies et plus robustes.
S’initier à la permaculture : choisir les bons voisins
Certaines plantes protègent leurs voisines, à l’image des aromatiques, qui repoussent les insectes nuisibles. D’autres au contraire, sont de mauvaises compagnes. Ne plantez jamais côte à côte deux plantes de la même famille (par exemple tomate et poivron, deux solanacées) : elles ont toutes les chances d’être sensibles aux mêmes parasites et maladies.
Favoriser les organismes utiles pour lutter contre les pucerons
Des pucerons dans vos massifs ? Faites confiance à la nature ! Une larve de coccinelle dévore près de 80 pucerons par jour (une coccinelle adulte, une centaine), celle de la chrysope, environ 400 par semaine. Comptez une quinzaine de jours avant l’apparition de ces insectes utiles. Et favorisez leur présence en installant des abris, des hôtels à insectes et des haies champêtres : vous accélérerez ainsi le processus.
Faire pousser une prairie fleurie
Un carré de prairie fleurie s’avère bien plus riche en biodiversité que votre gazon tondu ras. De nombreux insectes viennent butiner ces fleurs, proches de celles qui poussent dans la nature. Commencez par convertir un morceau de votre pelouse : 1 à 2 mètres carrés suffisent pour augmenter rapidement la biodiversité de son jardin. Pour cela, pensez à semer en avril.
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Pailler le sol pour mieux le protéger
Le paillage, c’est bon pour les plantes, mais aussi pour le sol. Après avoir travaillé votre terre, couvrez-la d’un bon paillage organique (paille, paillette de lin, copeaux de bois, tontes de gazon sèches, feuilles mortes…). Le sol restera chaud, humide et léger. Et sa fertilité sera stimulée par la décomposition naturelle du matériau employé.
Se débarrasser des nuisibles : miser sur les plantes « anti-grignoteurs »
Les limaces et les escargots sont une plaie ! Misez sur les plantes qui ne sont pas à leur goût, ils les épargneront : alchémille, bergénia, ancolie, onagre, aconit, pivoine, astilbe, véronique, lavande, géranium, graminées. Et si vraiment vous préférez les espèces qui ont leurs faveurs (hostas, dahlias…), cultivez-les en pot !
Engrais organique : abusez du compost
Le compost, c’est la panacée ! Employé comme engrais, il fertilise et améliore la structure du sol : plus léger, ce dernier retient alors mieux l’eau et les aliments pour les végétaux. Étalez-le, bien décomposé, au printemps ou à l’automne, en surface dans les massifs, au pied des arbres et des arbustes. Tous les types de végétaux apprécient !
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Un jardin au naturel : utiliser des engrais bio
Les engrais biologiques stimulent vos plantes et améliorent la qualité du sol. Au potager, après les récoltes estivales, semez des engrais verts (de la phacélie comme ici, du trèfle blanc…). Ils couvrent le sol en hiver, retiennent les nutriments, évitant qu’ils ne partent dans la nappe phréatique. Vous les enfouirez au printemps : ils enrichissent le sol en se décomposant.
Jardinage : optez pour les soins naturels
Quand elles sont vigoureuses, les plantes luttent plus facilement contre les maladies et les parasites. Traitements bien connus, les jus et purins de plantes sont aussi des fortifiants et possèdent une action prophylactique. Lancez-vous dans les purins faits maison ou employez les préparations du commerce : tous sont efficaces.