Tailler ses arbres fruitiers efficacement avant le printemps garanti de bonnes récoltes et des arbres plus sains. Les variétés à pépins comme les poiriers, cognassiers et pommiers demandent à être taillées à la fin de l’hiver. Pour les fruitiers à noyau comme les cerisiers et les pruniers, le meilleur moment se situe plutôt en été, après la cueillette. On vous explique donc les étapes pour tailler vos arbres fruitiers. Il existe deux types de taille, la taille d’entretien annuelle et la taille de rajeunissement.


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La taille d’entretien annuelle

Une taille d’entretien annuelle des arbres fruitiers favorise à la fois la fructification et la croissance de l’arbre. L’idée est d’offrir à l’arbre une structure légère et équilibrée afin que la lumière arrive jusqu’au centre de la couronne.

1. Supprimez les branches qui poussent vers l’intérieur de la couronne.

2. Sacrifiez les vieilles branches pendantes et très ramifiées qui portent peu de fruits.

3. Éliminez les fourches en conservant les jeunes tiges orientées en biais vers le haut.

Notre astuce : Pour une taille nette et sans bavures sciez puis ébarbez proprement la surface de coupe à l’aide d’un couteau. Badigeonnez ensuite un produit cicatrisant (goudron de pin de Norvège ou mastic à cicatriser) sur les surfaces d’un diamètre supérieur à 5 cm.
 

 

 

La taille de rajeunissement

Si la production de vos pommiers et poiriers laisse à désirer, une taille de rajeunissement permet de la stimuler. Elle s’impose généralement quand un arbre n’a pas été taillé durant plusieurs années.

Saisissez votre coupe-branche et n’hésitez pas à éclaircir fortement la couronne végétale. Une taille sévère entraîne en principe un vigoureux regain de végétation, que l’on pourra éventuellement corriger en été. Les branches horizontales doivent être coupées de préférence en été. L’année suivante, vous pourrez vous contenter d’une taille d’entretien.

Notre astuce :  Si de nombreuses communes organisent un ramassage régulier des déchets verts, on gagne toutefois à tirer parti de ces tiges et branchages pour amender son propre jardin. Hachés menu à l’aide d’un broyeur, ils peuvent être compostés (de préférence avec des résidus de gazon) ou épandus au pied des arbres et arbustes en guise de mulch (paillis). Les vivaces d’ombre comme les géraniums et les hostas apprécieront particulièrement une telle couche protectrice qui enrichit le sol en humus tout en limitant le dessèchement. La vie microbienne souterraine s’en trouve par ailleurs boostée. En complément de ce paillage bénéfique, vous pouvez épandre aussi un peu de corne broyée, un fertilisant naturel riche en azote.

 

5 Outils pour bien tailler ses arbres fruitiers

Pour bien tailler ses arbres fuitiers, il faut avoir de bons outils. Ces six outils sont disponibles dans tous les magasins de bricolages et de jardinage.

  1. Un sécateur ou une scie fixés sur une perche télescopique pour atteindre des branches situées jusqu’à six mètres de haut.
  2. Un sécateurs à cliquet munis d’un mécanisme à levier permettant de s’attaquer sans effort aux branches les plus coriaces
  3. Un coupe-branche actionné à deux mains qui permet de venir à bout de branches allant jusqu’à 4 cm de diamètre.
  4. Une scie ( à bûches ou arboricole) pour les branches plus épaisses
  5. Un serpette courbée :  Quand on utilise une lame à grandes dents, il arrive que subsistent de petites « barbes » d’écorce. Arasez avec soin la surface de coupe à l’aide d’une serpette courbée afin qu’elle cicatrise plus facilement.

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