Peu coûteux et facile à travailler, l’osier est un matériau idéal pour fabriquer des séparations qui s’intègrent bien à tous les styles de jardin. Lancez-vous !
Faire sa clôture soi-même, ce qu’il vous faut :
- Des fers à béton (comme ici) ou des piquets en bois
(plus coûteux) - Des tiges d’osier (selon la hauteur et la longueur de votre clôture)
- Du fil de fer solide
- 1 maillet
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Les étapes à suivre :
- Plantez les piquets (dont un à chaque extrémité), espacés de 40 à 50 cm, pour former la structure de votre clôture. Choisissez-les plus grands d’1/3 que la hauteur finale souhaitée et enfoncez-les d’autant dans le sol pour garantir la solidité de l’ensemble.
- Fixez la première tige d’osier en haut des piquets avec le fil de fer. Avec un niveau à bulles ou un fil à plomb, vérifiez que les barres d’appui sont bien verticales. Assurez-vous également que l’écart entre chaque piquet est bien identique en haut et en bas.
- Entrelacez une à une les autres tiges d’osier en passant alternativement devant puis derrière les piquets en commençant par le bas de la clôture. Fixez les extrémités avec du fil de fer. Ne tressez pas trop serré pour permettre aux tiges ou aux vrilles de vos grimpantes de s’y accrocher par la suite.
- Plantez au pied de votre clôture l’espèce choisie: pois de senteur, haricot d’Espagne, belle-de-jour, suzanne-aux-yeux-noirs ou toute autre grimpante à petit développement (2 à 3 m de hauteur maximum). Prévoyez un plant tous les 20 cm environ. Arrosez abondamment et guidez les jeunes tiges vers leur support dans un premier temps. Ensuite, elles se débrouilleront seules.
Et pour changer ?
Pour un rendu final plus brut et rustique, vous pouvez utiliser des tiges de châtaignier ou de noisetier de petit diamètre, appelées aussi « gaulettes ». C’est en outre une bonne façon de reconvertir vos branchages après la taille de vos arbres et arbustes !
