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La culture de « l’or bleu » s’est développée au début du xxe siècle, en même temps que l’industrie de la parfumerie à Grasse. Pour répondre à la demande croissante de plantes à parfum, de nombreux paysans se sont lancés dans la lavandiculture. Un parfum de lavande flottait alors dans tous les foyers, sous forme de savonnettes, de cosmétiques, de bougies et autres produits d’entretien. Après un essoufflement du marché au tournant du millénaire, la filière lavande est repartie de plus belle grâce aux nouveaux débouchés du créneau « bien-être ».

 

Ne pas confondre lavande, aspic et lavandin

Trois espèces de lavandes sont cultivées : la lavande vraie, l’aspic et le lavandin. La lavande vraie est l’espèce originelle, celle que l’on rencontre à l’état sauvage ou cultivée, mais toujours au-dessus de 700 mètres d’altitude. Robuste, elle est capable de résister aux rigueurs climatiques des montagnes de l’arrière-pays. Les distillateurs en tirent une huile essentielle de premier choix, fine, ronde et gorgée de propriétés thérapeutiques.

La lavande aspic fut ainsi nommée en raison de son efficacité contre les piqûres d’insectes et les morsures de serpent. Elle est moins appréciée des parfumeurs à cause de son odeur plus camphrée.

Un croisement s’est opéré un peu par hasard dans les années 1930 entre des plants de lavande vraie et de lavande aspic, donnant naissance au lavandin. Cet hybride s’est avéré très productif, avec une essence de bonne qualité olfactive. Autre avantage : il pousse en plaine comme sur les plateaux. Cultivé à grande échelle dès les années 1950, il totalise aujourd’hui plus de 90 % des surfaces et des volumes produits dans la famille des lavandes. Son essence est principalement destinée aux usages domestiques (savons, lessives). 

  1. Un hectare de lavandin donne entre 60 et 150 kg d’huile essentielle, soit un rendement de 3 à 10 fois supérieur à celui de la lavande vraie.

  2. Marguerite Blanc cultive de la lavande vraie, dite « super-bleue ». Ses bouquets, soigneusement ficelés, sèchent tête en bas.

  3. Les bouquets de lavande sont mis dans les cuves, prêts à être transformés, à la distillerie Bleu Provence, à Nyons.

  4. La lavande vraie aime l’altitude et, non loin du mont Ventoux où elle est installée, Marguerite Blanc prépare sa cueillette.

  5. La récolte, se fait exclusivement à la faucille, vu la difficulté de mettre en botte ces tiges courtes.

  6. Odile Tassi, installée dans le sud de la Drôme, non loin de Grignan désherbe un champ de lavandin.

  7. Les épis, tassés dans une cuve où va circuler de la vapeur d’eau, vont être distillés.

  8. (Idem)

  9. Odile Tassi recueille l’huile essentielle obtenue après distillation du lavandin.

La fleur bleue n’en a pas fini de porter haut sa note provençale.

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