Le panais, un légume racine résistant à l’hiver, aussi facile à cultiver qu’à cuisiner.
Le panais est-il un mal-aimé ? Pendant de longues années, il a été confondu avec la carotte, et n’a eu droit à un genre botanique propre qu’au xixe siècle, grâce à Linné. Au Moyen-Âge, méprisé par les riches, il constituait le plat du pauvre. Mais ce statut lui a été soufflé par la pomme de terre, il est alors tombé dans l’oubli, en France du moins. Chez nos voisins anglais, en revanche, son succès n’a jamais été démenti. Remontons plus loin encore : les Romains s’en délectaient, on raconte que l’empereur Tibère en faisait venir d’Allemagne. Cette racine a fait son grand retour dans nos assiettes depuis quelques années.
Légume oublié, légume retrouvé
Elle possède le charme des légumes anciens et les atouts d’un produit sain et savoureux. En purée, sauté ou même cru en salade, c’est un excellent accompagnement au goût délicatement sucré évoquant un mélange de carotte, de navet et de noisette. Sa forte teneur en fibres, en minéraux et en vitamines en fait un aliment idéal pour un repas équilibré. En cuisine, inutile de le peler, mais taillez-le au dernier moment ou ajoutez de l’eau citronnée car sa chair s’oxyde. Présent sur les marchés jusqu’en janvier, il peut aussi se congeler, coupé en dés et blanchi 5 minutes. Vous ferez ainsi honneur au panais toute l’année et… plus question de le délaisser !
Avec une texture fondante, une douceur uniques, le panais possède le charme des légumes anciens et les atouts d’un produit sain et savoureux. En purée, sauté ou même cru en salade, c’est un excellent accompagnement pour un repas équilibré. Dégommez vos préjugés, il est temps de remettre ce « légume oublié » au goût du jour, vous verrez, il vous réservera bien des surprises en cuisine.
- Crème à la cannelle.
- Parmentier de boeuf au panais.
- Frites express au thym.