Georges Descombes, vigneron.

Les vendanges marquent un moment clé de l’année viticole. Expérience vécue dans l’un des domaines les plus convaincants du Beaujolais !

Physique de pilier de rugby, Georges Descombes, dit « Noune », est de ces figures du Beaujolais qui prouvent, millésime après millésime, que ce vignoble ne devrait pas être, aux yeux du grand public, marqué au fer rouge de vins nouveaux parfois trop bas de gamme pour être honnêtes. Sur des beaux terroirs travaillés avec soin, le gamay peut faire des merveilles ! Et dans la famille des cuvées bio-nature du beaujolais,les flacons signés Georges Descombes se posent là ! 8 octobre 2013 : en ce début d’automne plutôt maussade qui n’a pas favorisé des vendanges très précoces, le bonhomme nous a donné rendez-vous à 6 h 45 dans son repaire situé à Vermont, lieu-dit de la commune de Villié-Morgon.

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Les vendangeurs, logés et nourris le temps de la campagne, terminent le petit déjeuner avant d’empoigner chacun un seau et un sécateur pour aller couper le raisin. Ils sont une quinzaine, menés tambour battant par Daniel, le chef d’équipe, à finir de se réveiller devant un café puis dans le vieux camion qui les mène sur place, à quelques kilomètres de la cave. Ce matin-là, direction Lantignié pour récolter sur la journée les fruits d’une belle parcelle en coteau. C’est parti pour un immuable ballet ! Chacun son rang de vignes. Les seaux se remplissent rapidement puis sont vidés dans la hotte des porteurs. Ces derniers multiplient les allers-retours vers la remorque d’un véhicule tout-terrain, posté sur le côté de la parcelle, où ils se délestent de leur charge : des grappes d’une parfaite maturité comme la matière première prometteuse de futures cuvées qui, à coup sûr, porteront haut les couleurs du beaujolais.

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  1. Attention à ne pas mettre des feuilles dans le seau !
  2. Le seau du vendangeur est régulièrement vidé dans la hotte des porteurs.
  3. Porteur : sûrement le poste le plus physique pendant les vendanges !
  4. Après une bonne heure de vendange, la remorque est déjà bien remplie !
  5. De la remorque à la cuve, les raisins cheminent via un tapis roulant.
  6. Les derniers raisins arrivent en cave… et en cuve !