Marais poitevin au bord de l'eau

Marais poitevin: une végétation nourrie d’alluvions

Le frêne, deuxième essence d’arbres présente dans le marais, a été implanté pour permettre la stabilisation des berges car il s’enracine profondément. Les aulnes retiennent aussi très bien les berges mais donnent un piètre bois de chauffage, aussi ne les trouve-t-on qu’aux angles des parcelles.

En été, des lentilles d’eau apparaissent, formant à la surface un véritable tapis émeraude. Cette plante aquatique purificatrice nettoie l’eau en absorbant les déchets polluants. Elle présente aussi l’avantage d’asphyxier les larves de moustiques. Les lentilles se désagrègent à l’automne pour se reconstituer l’été suivant. Selon les saisons, les humeurs du temps ou le moment de la journée, le marais montre un visage différent. Fantastique et un peu inquiétant dès qu’un voile de brume flotte à la surface de l’eau, il palpite de fraîcheur au printemps et en été, se révélant au fil des canaux.

  1. Moulins à vent et moulins à eau ponctuaient jadis le paysage, comme ici, près de Maillé. Les vaches viennent paître dans les prés, après avoir parfois fait le voyage en barque

  2. Le long des conches, les « cabanes » témoignent d’une vie paisible au cœur d’un espace façonné par l’homme.

  3. En autonomie ou avec guide, la barque est la meilleure façon de ressentir la magie de la Venise verte.

  4. Sur ce relief doux, le vélo est roi. On peut pédaler sur 800 km de circuits balisés qui couvrent la zone du marais (dont 300 dans le marais mouillé) en suivant le tracé des anciens chemins de halage.

  5. Les petits adorent les balades à dos d’ânes, l’occasion d’approcher de près le baudet du Poitou, tout doux.

  6. Coulon, capitale du marais mouillé, peut être le départ de belles randonnées vertes sur la Sèvre niortaise. On peut aussi y visiter la maison du marais pour mieux connaître les enjeux de cette zone humide et appréhender la vie dans cet environnement particulièrement fragile.