Bienvenue chez les ardoisiers de Corrèze qui vous font découvrir leur métier dans un site remarquable.

Le site ardoisier de Travassac était autrefois divisé en une multitude de petites carrières familiales. Chacune faisait travailler quelques dizaines d’ouvriers qui vivaient au village. Les frères Charnourdie, le père et l’oncle d’Anne-Marie Plaze, ont exploité les carrières Peyrodes jusque dans les années 1960, date à laquelle la plupart des ardoisières ont fermé. L’octogénaire se souvient que, petite fille, elle était réveillée tous les matins par le bruit des sabots de bois bardés de fer des ouvriers qui partaient travailler. Leurs chaussures de sécurité de l’époque. La vie des villages était rythmée par les cris « gare la mine ! » destinés à avertir habitants et carriers des opérations de minage.

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  1. Au moment du rebillage, l’ouvrier ardoisier fendeur place son coin pour débiter les répartons et …
  2. … Détacher les plaques de schiste.
  3. Les répartons sont prêts pour l’étape du clivage.
  4. Le geste reste presque identique, mais il faut jouer serré avec l’épaisseur de la feuille d’ardoise.
  5. Les feuilles se détachent peu à peu laissant voir les veines de la roche et sa structure.
  6. Pour la taille et le perçage des feuilles d’ardoise, les outils se font plus pointus.
  7. Les ardoises vont prendre leurs formes définitives selon leur destination.
  8. L’épaisseur peut varier également, comme pour les modèles « tuile d’Auvergne », utilisés sur l’ensemble du massif Central.
  9. Prêtes pour l’expédition ! Faites pour durer jusqu’à 300 ans, les fines plaques taillées en ardoise de toiture vont bientôt jouer avec la lumière sous d’autres cieux.