Les fenêtres s’entrouvrent, la lumière joue les prolongations, tandis que les oiseaux se font entendre plus fort. On a des envies de nappes blanches jetées sur de grandes tables pour réunir la joie tout autour. C’est Pâques ? Tant mieux ! Encore un prétexte pour imaginer un menu de fête puis passer au jardin prendre le thé avant que le soleil, encore timide, ne s’éclipse. Les promenades, elles, ne racontent plus la même histoire… Les odeurs de bois mouillé, le craquement des branches sous nos pas laissent place à des parfums vert tendre qui s’échappent des lits de fleurs de nos prairies. On cueille le muscari et on noue de précieux bouquets avec des galons faits maison. On reste plus longtemps dehors et on tresse des joncs en famille : petits paniers, serre-tête, bijoux… finalement, c’est facile ! On renoue avec ces plaisirs enfantins qui offrent des parenthèses si simplement joyeuses. Et, comme chaque numéro est pour nous l’occasion de créer du lien, c’est avec Isabelle, sabotière pugnace, que nous cheminons vers les Pyrénées. Avant de rencontrer Clément, ferronnier d’art dans l’âme, dans son atelier du Cher. Un détour par le Jura et une halte chez Norbert, personnage touchant qui ouvre ses portes et son cœur aux randonneurs d’un jour comme aux amis de toujours. Oui, nous avons mis tout ça, et plus encore, dans ce numéro de printemps. Une bouffée d’air frais en quelque sorte. Pour vous.

Je m’abonne à Esprit d’Ici !